nicolas-lozzi

Yellow Submarine n°134 - Jeu est un autre

Preuve que j’ai quand même de la suite dans les idées : lorsque André-François Ruaud m’a fait l’honneur de me confier Yellow Submarine, une illustre revue (sous forme de mook) consacrée à la science-fiction – la plus ancienne du genre encore en activité, paraît-il – j’ai tout de suite eu l’idée du thème du premier numéro dont j’aurais la responsabilité : le ludique et son entrelacement avec la SFFF.

Le principe de la revue est simple : on définit un thème, et on trouve un maximum de textes gratos, intéressants et vaguement en rapport qui peuvent rentrer dedans, dans une limite d’environ 200 pages. J’ai l’air de me moquer, mais j’ai été réellement très fier des deux sommaires que j’ai réussi à constituer en tant que rédacteur en chef.

L’idée générale d’un point de vue commercial était de produire un truc sympa qui ne coûterait rien d’autre que les frais de fabrication. J’étais en responsabilité (bénévole) de l’intégralité de la production de la revue : dégotter les auteurs et autrices qui accepteraient de bosser gracieusement, dénicher des textes libres de droits susceptibles d’enrichir le sommaire, trouver un semblant d’iconographie, dont l’illustration de couverture, corriger/relire, mettre en page, envoyer à l’imprimeur. Vraiment tout. Ce fut un boulot absolument éprouvant, mais c’est sans doute celui qui m’a le plus appris.

Pour Jeu est un autre, j’ai fait bosser des gens importants du microcosme SFFF de l’époque, comme Sabrina Calvo, Fabrice Colin, Jean-Philippe Jaworski, mais aussi des chercheurs pointus comme Sébastien Genvo ou Rémi Sussan, et j’ai aussi réalisé un long entretien avec Alain Damasio. Mais ce dont je suis le plus fier, c’est le petit who’s who en forme de livre dont vous êtes le héros que j’ai écrit pour faire la présentation de tous.tes les intervenant.es. Ma première incursion dans le livre-jeu, sans que je m’en doute encore.